La forêt. Chap 10
Extrait n 24 de mon livre
La mère des fillettes, consulta sa montre et fut étonné de voir qu’il était déjà cinq heures, ce qui signifiait qu’ils devaient déjà partir.
La maman de Chloé et Théa s’aperçut bien vite, qu’elle n’avait aucune idée de l’endroit ou elle se trouvait.
Elle avait perdu tout sens de l’orientation. (Bien que parfois, ce que l’on cherche est sous notre nez.)
Elle regardait nerveusement autour d’elle. Des arbres et encore des arbres à perte de vue. Des broussailles, hérissées d’épines les entouraient. Son regard trahissait son inquiétude. Essayant de prendre une voix rassurante, elle finit par dire.
« Bon, il faut retrouver le chemin maintenant.
On est perdu maman demanda Chloé.
Euh! oui, lui dit elle d’un ton laconique. »
La situation n’était guère rassurante.
La vision de tous ces arbres se ressemblant n’étaient pas d’un grand réconfort, de plus le vent devenait humide, frais, vif, soulevant autour de lui, les feuilles déjà tombées à terre.
Au moment ou Florent ouvrait la bouche pour demander si la voiture était encore loin, un joli petit animal, habile grimpeur aux yeux charmeurs et à la queue en panache, faisait l’acrobate de ces lieux.
Chloé et Florent s’écartèrent inopinément du sentier et s’enfoncèrent parmi les arbres de la forêt.
Le corps nerveux, léger comme l’air, l’écureuil fuyait d’arbre en arbre parcourant et entraînant les deux enfants à travers cette nature sauvage.